LE PETIT JOURNAL DE L'IMMOBILIER

L’efficacité énergétique de l’immobilier s’améliore

En 2023, l’énergie finale consommée par les bâtiments a baissé de 5,5 % en moyenne par rapport à 2022 à l’échelle européenne. Le renouvellement des équipements défectueux, la régulation des systèmes de chauffage et la baisse des températures - liée à la hausse des prix de l’énergie - font partie des gestes qui ont contribué à cette baisse. La France fait figure de bonne élève parmi les pays du Vieux Continent, avec une baisse de la consommation d’énergie finale de 5 % en 2023 par rapport à 2022, et de 16 % par rapport à 2021. En deux ans, notre pays a également réduit ses émissions de CO2 de plus de 16 %, ce qui lui permet de se classer parmi les plus faibles émetteurs d’Europe.

Un œil sur demain : la construction en terre crue

Les Anciens avaient tout bon ! Pour construire de façon plus vertueuse, de plus en plus d’architectes et maçons s’inspirent des techniques ancestrales du bâti. C’est notamment le dans le Cher où le gros œuvre de bâtiments est constitué de bois, de paille et de terre crue, des matériaux naturels et renouvelables. À Bagneux, dans les Hauts-de-Seine, les constructeurs ont choisi d’utiliser des briques de terre crue pour réaliser la cloison d’un immeuble collectif de 50 logements. Très bon isolant thermique, la terre crue est encore peu exploitée en France. La construction en terre crue coûte en effet 15 % plus cher et nécessite un certain savoir-faire que peu d’entreprises possèdent.

Trêve hivernale : que faire et ne pas faire

Ce vendredi 1er novembre marquait le début de la trêve hivernale. Durant cette période, qui prend fin le 31 mars 2025, les expulsions de logements sont interdites. Tout ne s’arrête pas pour autant ! Les bailleurs confrontés à un mauvais payeur ne doivent pas attendre le printemps pour recouvrer leur loyer. Ils peuvent continuer à délivrer des commandements de payer. Ils peuvent également engager une procédure d’expulsion, mais celle-ci ne sera exécutée qu’après la trêve. Tout comme le reste de l’année, vouloir se faire justice soi-même est puni par la loi. En hiver, la sanction peut être plus sévère. S’il y a procès, tenter de faire partir son locataire pendant la période hivernale peut en effet être une circonstance aggravante.

De nouvelles contraintes pour les bailleurs de meublés touristiques

Après un parcours législatif sinueux, la loi anti-Airbnb est enfin adoptée. Elle a reçu l’aval du Sénat ce 5 novembre, et celui de l’Assemblée nationale ce 7 novembre. À partir de 2025, l’abattement fiscal pour les meublés touristiques non classés passera de 50 % à 30 % avec un plafond de 15 000 euros (contre 77 000 euros actuellement) s’alignant ainsi avec celui de la location nue. Le texte donne également aux communes la possibilité d’agir contre la prolifération de meublés touristiques en leur permettant notamment d’instaurer des quotas, de créer des zones réservées aux résidences principales dans leur PLU, etc.

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